Le projet
LE PORTEUR DE PROJET
Expert du gaz naturel liquéfié (GNL) et opérateur pionnier de terminaux méthaniers en France et dans le monde, Elengy mobilise pour ses clients presque soixante ans d’expérience dans la conception, le développement, l’exploitation et la maintenance de terminaux GNL.
Filiale de GRTgaz, Elengy est le deuxième opérateur européen de terminaux méthaniers avec deux sites sur la Méditerranée à Fos-sur-Mer (Fos Tonkin et Fos Cavaou) et un site sur la façade atlantique à Montoir-de-Bretagne.
Les objectifs du projet
Le projet Medhyterra consiste à réaménager une partie du site de Fos Tonkin en terminal d'importation d'ammoniac bas-carbone. Il prévoit la construction d'un réservoir de stockage d'environ 30 000 m³ à la place d'un réservoir de GNL hors d’exploitation depuis plusieurs années.
Certaines infrastructures existantes, comme la jetée, seraient réutilisées pour accueillir des navires transportant de l'ammoniac bas-carbone.
La distribution de l’ammoniac serait assurée par canalisation, train ou camion. Le projet prévoit le raccordement du terminal au réseau ferré national pour permettre ce transport par train.
À terme, le terminal devrait recevoir plus de 200 000 tonnes d'ammoniac bas-carbone par an (soit 10 à 15 navires par an).
Emprise du projet Medhyterra
Vue aérienne du Terminal Fos Tonkin et emprises envisagées – Airbus, 2024
La composition du futur terminal
Le nouveau terminal comprendrait :
• Des installation de transfert pour charger ou décharger des navires transportant de l’ammoniac, sur la jetée existante ;
• Un réservoir de 30 000 m³ environ de stockage d’ammoniac cryogénique (-33°C à pression atmosphérique, à l’état liquide) ;
• Une canalisation alimentant les sites industriels voisins ;
• Des baies de chargement de wagons ;
• Des baies de chargement de camions-citernes ;
• Une voie de raccordement au Réseau Ferré National ;
• Des organes de sécurité dont une colonne d’épuration d’urgence et un évent ;
• Des réseaux d’utilités (eau de refroidissement/réchauffage, azote, air instrument, électricité, réseau incendie, gaz combustible).
Le fonctionnement de l’installation
En bleu : les installations actuelles sur le site de Fos Tonkin.
En vert clair : les aménagements prévus dans le cadre du projet Medhyterra.
En vert foncé : les aménagements prévus dans le cadre du projet de liquéfaction et d’export du CO2 Rhône décarbonation.
Les modalités d’acheminement de l’ammoniac jusqu’au terminal
Le terminal Fos Tonkin pourrait recevoir environ 200 000 tonnes d’ammoniac bas-carbone par an, ce qui représente entre 10 et 15 opérations de déchargements de navires chaque année.
Les modalités de stockage, de gestion et de transformation de l’ammoniac sur le terminal
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Un réservoir de 30 000 m³ environ, permettrait de stocker l’ammoniac et de le maintenir sous forme liquide, à -33°C, en attendant sa distribution.
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Une installation permettrait de diluer de l’ammoniac avec de l’eau pour obtenir de l’ammoniaque, dans des proportions paramétrables en fonction des besoins des clients.
Les modalités d’expédition de l’ammoniac depuis le terminal
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Distribution par canalisation vers les sites industriels voisins ;
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Distribution par train ;
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Distribution par camion-citerne.
Les débouchés commerciaux
En matière d’approvisionnement et de débouchés, Elengy envisage de s’associer avec l’entreprise Trammo, leader mondial dans le transport et la commercialisation de matières premières telles que l’ammoniac. Trammo approvisionnerait le terminal depuis son portefeuille mondial, grâce à sa flotte de navires dédies, et se chargerait de distribuer à ses clients l’ammoniac qu’il récupèrerait en sortie de terminal.
Les chiffres du projet
* 1 tonne d’ammoniac liquide correspond à environ 1,47 m³ et 1 m³ d’ammoniac (NH3) équivaut à 1,5 m³ d’hydrogène.
La démarche environnementale du projet
Le Dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE) qui sera déposé par Elengy en 2025 démontrera la conformité du projet au regard de ses impacts et enjeux environnementaux. Conformément au Code de l’environnement (article R.181-13), ce dossier comprendra une présentation technique décrivant l’installation, les travaux envisagés, les procédés mis en œuvre, les moyens de suivi et de surveillance, ainsi qu’une étude d’impact environnemental et une étude de dangers.
À ce stade de l’avancée du projet, l’étude d’impact n’a pas été initiée et devrait être lancée début 2025. Elle sera consultable lors de la phase d’enquête publique prévue au cours du deuxième semestre de 2025.
L’étude d’impact environnemental concernera les aspects terrestres, maritimes et air et sera réalisée en conformité avec les articles L122-3, R122-4 et R122-5 du Code de l’Environnement. Cette étude fera l’objet d’études spécifiques additionnelles